les disques lunatic | ||||
Compte rendu de la Résidence de Tsikamoï ( les disques Lunatic / SACEM / AMI ) A La Friche Belle de Mai du 1er au 31 octobre 2003: - 5 jours dinstallations pour la mise en place du son : analyse des fréquences de lespace écoute dans le lieu des différentes résonances avec les sons éléctroacoustiques, les percussions et la batterie, les microphones, et différents capteurs. Mise en place des enceintes dans lespace pour créer plusieurs sources de diffusion sonores. - 5 jours dinstallations pour la mise en scène de la lumière dans lespace : placement des projecteurs 8 mm et 16 mm découpage de lespace ( avec du voile et du tule) chercher des zones dombres et de lumières créer des zones de passage pour que lhomme lumière puisse intervenir sur la musique ou se déplacer dans léspace - 15 jours à chercher dans la musique, le son (sa diffusion) et la lumière : Enregistrements de sons trouvés dans lespace gravés sur bandes magnétiques, mélanger les darchives sonores du groupes déjà existantes avec celles trouvées dans le lieu, Creuser la chanson avec laléatoire, chercher des nouvelles matières dans le mot buccale : lincantatoire, le parlé chanté, le scandé, le chuchotement, le cri. La création de modules sonores, dinstruments de musique (les monstrophones, par exemple : le whoreson , un mélange du térémine avec un appareil électrique médical qui agit sur les ondes et les sature par dessus lequel vibre des cailloux posés sur des hauts parleurs ou encore le jus de boxe( la guitare est posé au sol avec des baguettes chinoises entre les cordes, elle est reliée à un petit microphone qui se trouve dans les cordes de la basse et qui émet des vibrations, des résonances de percussions métalliques pendant quune radio de poche émet sur les micros de la basse ses différentes ondes .) Projections des films super 8 ou 16mm trouvés au fil du hasard(rues, poubelles, vides greniers .) et montages d images restantes, grattage, coloration sur la pellicule, fabrications de modules lumineux : un film est projeté sur une boule disco, que l on fait tourner et qui déclenche dautre réflecteurs sur des miroirs kaléïdoscopiques (sortes de miroirs Immenses peint en vitraux) les couleurs se diffusent sur lensemble de la scène . Recherche dans le larsen vidéo avec des postes de télévisions . Vapeur fabriquée à partir dun outil électrique, lorsque celle ci se diffuse un projecteur super huit se met en route et diffuse des images qui se brûle et se projette dans la vapeur. Dernière semaine : interactions entre musique, image, lumière et son : Déclenchement de certains sons suivant lintensité des zones dombres et de lumières, les larsens vidéo Interagissent sur les larsens sonores, recherche dune complémentarité entre les sources digitales et analogiques, accrochage et décrochage des tissus en temps réel pour faire apparaître et disparaître les corps sonores (les musiciens). Lassociation a eu la possibilité avec la subvention de 1500 euros obtenue par la SACEM de prendre en charge les transports, la restauration ainsi que les frais divers des quatre musiciens pendant 1 mois. Lassociation a mis à disposition tout son matériel son pour la résidence (table de mixage analogique, micros, amplificateurs, préamplificateurs, effets analogiques et numériques, Pro tools, instruments, etc ). Le matériel lumière a été entièrement pris en charge par Boris Belay du groupe Tsikamoï. Une trentaine dheures de musique a été enregistrée en multipiste et pourra être utilisée après dérushage à la fabrication dun disque ou dun DVD. Grâce à cette résidence le groupe Tsikamoï a pu commencer un travail de recherche musical et lumineux qui prendra sans doute beaucoup de temps. La prochaine résidence permettra de continuer le travail en cours. Marseille, le 02/11/2003 Natacha Muslera / Jean-Carl Feldis / Boris Belay / Nicolas Gerber |
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